Campagne contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie 2021 de la Ville de Genève
« Ma vie, ma ville, mes couleurs ».
L’ensemble du programme et tous les renseignements sur la campagne de la Ville de Genève sont à retrouver sur www.17mai-geneve.ch et sur la page Facebook www.facebook.com/EgaliteDiversiteGE
Les personnes LGBTIQ+ ont le droit de se sentir libres et en sécurité. Partout. En tout temps.
Malgré les progrès indéniables que constituent l’extension de la norme pénale anti-raciste à l’homophobie, la facilitation du changement de sexe à l’état civil, et, bientôt je l’espère, l’ouverture du mariage et de la procréation médicalement assistée aux couples de même sexe, les discriminations à l’encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, intersexes, queers ou appartenant à d’autres minorités de genre ou de sexualité (LGBTIQ+) sont encore nombreuses.
L’accès libre et sûr à l’espace public demeure un enjeu majeur pour les personnes LGBTIQ+, comme le montrent les données rassemblées dans le cadre de deux projets récents, soutenus par la Ville de Genève. Les témoignages de femme-x-s lesbienne-x-s et bisexuelle-x-s recueillis dans l’enquête menée dans le cadre du plan d’action « Objectif zéro sexisme dans ma ville » ou ceux des couples et familles arc-en-ciel de l’exposition «(In)visibles», présentée en octobre dernier au Parc des Bastions, concordent pour dire qu’être visible dans l’espace public implique de devoir faire face à des violences et à un sentiment d’insécurité pour les personnes concernées. Dès lors, des lieux sont évités, des stratégies de dissimulation sont mises en place, l’esprit est en perpétuelle alerte.
Ces différents éléments factuels, qui seront bientôt complétés par les données d’un très intéressant projet de recherche qui démarre à l’Université de Genève, nous rappellent le travail qu’il nous reste à accomplir afin de pouvoir garantir à chacun-e-x le respect de son droit d’accès à l’espace public, indépendamment de son orientation sexuelle ou affective et de son identité ou expression de genre. Cela est d’autant plus vrai pour les personnes LGBTIQ+ qui appartiennent à des groupes particulièrement vulnérables et qui subissent des discriminations et des violences croisées, comme notamment les femme-x-s, les jeunes, les personnes âgées, les personnes en situation de migration ou d’asile, les personnes transgenres et non-binaires, et les personnes en situation de handicap. lire la suite
Nous mobilisons ici le langage inclusif, soit un style d’écriture qui se veut non-discriminant et qui inclut le féminin, le masculin, mais également d’autres identités de genre par l’usage du «-x-». Le langage inclusif étant en perpétuelle évolution, les modalités utilisées dans la présente communication restent perfectibles.
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